|
|
Attendre
Tant que
Le ciel brille encore avec son bleu
J'attendrai
Je lutterai
Tant que
Les arbres me saluent encore avec leur vert
J'attendrai
Je lutterai
Tant que le feu me chauffe encore avec son rouge
J'attendrai
Je lutterai
J'attends tellement
que tu me reviennes
(Marion Albrecht) |
attendre
|
|
|
L'arche |
L'arche
Quand il les fit tous embarquer
Pas seulement ceux qui se croyaient élus
Mais tous
Il ne sépara pas le bon grain de l'ivraie
Ne sélectionna pas selon la descendance,
la religion ou le sexe
Il attira notre attention.
Quand il les encouragea tous
À jeter le vieux faix pour se sentir plus leger
Et quand il commença à le faire lui-même
Il nous intrigua
Puis quand il alla à la rencontre
de sa femme et de ses enfants
Pour les embrasser tendrement
Il ne nous étonna plus
Quand il ouvrit l’arche avec nous
Nous découvrîmes la nouvelle terre
(Marion Albrecht)
|
|
|
Le Ciel de Roses |
Le Ciel de Roses
Transperce le bleu du Ciel de Roses
Plane par les vents chauds d’été,
Encastré en tendresse blanche
Respire l’esprit vivant
Songe dans l’etang-lit du lis d’eau
Ressens le secret dans les blés flottants
Engrossé par effleurement de Dieu
Ouvre ta fenêtre et envole-toi.
Arise les voiles du moment
Les Masques de Venise ne trompent plus
Accompagné du chœur des âmes parentes
Sonne divinement ton doux battement d’ailes.
(Marion Albrecht)
|
|
|
Sous le sable
est un film de Francois Ozon de 2000.
Marie est mariée depuis longtemps avec Jean. Ils passent leurs vacances les dans leur maisonnette d'été, à la mer.
Marie s'endort sur la plage et quand elle réveille,
Jean a disparu.
Sans prendre congé et sans l'explication.
Ni la police lui peut aider. Marie est désespérée.
S'est-il noyé peut-être à la nage?
S'est-il suicidé?
L'a-t-il quitté à cause d'une autre femme?
Marie ne cesse pas de chercher Jean. Pas non plus, quand elle est retournée à Paris.
Alors qu'elle revient à la plage, sa recherche s'achève.
(Marion Albrecht) |
Sous le sable |
|
|
Adieu
Quand l'été faisait ses adieux,
les jours froids s'approchaient,
elle se trouve à la fenêtre
et regarde en la nuit..
|
Elle tourne autour de la pleine lune,
les branches vides.
Quittée comme la cendre,
après la magnificence chaude jadis.
Son regard frôle l'écorce,
leur blanc sonne sagement
Elle sent une émotion,
un frisonnement dans le sang.
Là elle entend un battement,
tendrement et alors doucement.
est-ce le vent de nuit,
ou est-ce son courage qui frappe?
Quand elle le laisse entrer,
il fait danser des bouleaux
étinceler le soleil
sur des larmes de la peau.
Pleine de nostalgie elle commence
a former des ailes.
Les signes de l'adieu,
elle y était rompu depuis longtemps.
(Marion Albrecht)
|
|
|
Être
Tristement elle ouvre la fenêtre.
Un souffle de la vie tendre,
envahit béatement.
Boutons de fleurs chauds
Pleine de désir à croître
Cette vue de matin,
transforme son être.
Fatiguée le soir, elle s'assoit à la fenêtre.
Elle attend, il vient
avec le vent de nuit.
Mains invisibles,
si doucement, pleine de désir,
la bercent tendrement,
elle s'endort avec lui.
(Marion Albrecht)
|
Être |